Metro Exodus

Petit bijou vidéoludique, perle dans l’univers du gaming, apprêtez-vous à jouer à un chef d'œuvre ! Metro Exodus n’est pas qu’un sublime FPS dans un cadre post-nucléaire avec des éléments de survie, c’est beaucoup plus que cela. Une immersion totale dans une Russie post apocalyptique à la recherche d’un refuge, d’une terre promise. Un récit, une ambiance qui vous marquera pour longtemps.

Voici le dernier volet, le point final, de la saga culte Metro et vous n’allez pas être déçu.
Cette fois, s’en est fini des couloirs du métro et Artyom, notre héros survivant, va se déplacer dans un monde semi ouvert, en grande partie à la surface, fuyant Moscou ravagé par une guerre nucléaire à bord d’un train, dans l'espoir de trouver un abri sûr.

Amateurs d’univers sinistres et claustrophobiques, et fans de la première heure de la saga Metro, ne vous inquiétez pas, si cet ultime opus se déroule en grand partie à l’air libre, l’ambiance pesante et stressante est toujours là.

Les niveaux ouverts permettent d'explorer plus librement les décors sublimes à la recherche de camps (ennemis ou amis ?) et de ruines dans lesquelles vous découvrirez des ressources précieuses, des morceaux de journaux intimes ou encore des enregistrements audio qui donnent du corps à l'intrigue.

Mais à l’air libre non plus, il ne fait souvent pas bon respirer sans masque à gaz et la vision est parfois presque nulle. Sans parler des monstres mutants et des humains belliqueux qui risquent de vous tomber dessus à tout moment.

Pour parcourir ce monde ouvert, vous voyagez à bord d’un antique train dont les rails vous embarqueront dans des environnements jamais vus dans la saga. D'une ville ravagée, à des déserts arides, en passant par une forêt luxuriante.

Développé par le studio ukrainien 4A Games — désormais installé à Malte ! — et édité par Deep Silver. Metro Exodus est une dystopie qui semble des plus en plus crédible depuis l’invasion de l’Ukraine. La Saga est inspiré d’une série de romans russes écrits par Dmitri Glukhovski. Y jouer donne le sentiment de vivre une série TV avec un véritable scénario. Pour avancer, il faut prendre son temps : le temps de lire et d'écouter, le temps de comprendre et de regarder.

Metro Exodus est bien plus immersif que ses deux premiers épisodes notamment grâce aux différents choix qui impacteront la suite de votre aventure ( Chut ! il existe deux fins différentes en fonction de vos choix ). L'univers post-apocalyptique étant ce qu'il est, les munitions sont rares et la moindre erreur peut être fatale, il vous faudra donc crafter pour vous en sortir et réfléchir avant de tirer.

Nous conseillons le mode facile à ceux qui n’ont jamais joué à la Saga, et le mode difficile
aux pros des FPS. En effet, histoire d'ajouter encore un peu plus de réalisme, Metro Exodus se passe de toute indication à l'écran. Pour se diriger, il faut physiquement sortir une carte de sa poche et suivre sa boussole.

En prime : c’est beau ! Le jeu fourmille de détails et chaque centimètre de l'environnement a été travaillé à la main. C’est réaliste ! Il est, par exemple, possible de nettoyer, d'un simple revers de la main, la buée de sa visière. C’est ultra immersif ! L’aventure est rythmée par des effets sonores des plus inquiétants.

Alors évidemment l'ambiance n'est pas propice à la fête et on vous conseille même de laisser le jeu de côté quand vous avez le moral dans les chaussettes mais ne passez surtout pas à côté de l’un des meilleurs FPS-apocalyptique-survival horreur de tous les temps !

Un jeu qui pousse le joueur à réfléchir sur ses actes et à la trace qu'il laissera dans le monde dans lequel il voyage.