Winter Ember

Dans un univers victorien bien sombre, Arthur assiste au meurtre des siens. Quelques années plus tard, il revient, encapuchonné, pour éliminer les coupables. Un jeu intelligent pour les fans d'infiltration en vue du dessus. Il s'agit de se faufiler, de crocheter des portes et d'éliminer par surprise des gardes peu méfiants sans oublier de fabriquer des outils ou encore de voler en mode furtif.

Voici un petit bijou de stress et de suspens pour tous les amateurs de cambriolages virtuels et pour ceux qui ont adoré le jeu “Thief” en particulier. Winter Ember le surpasse !

Dans une ambiance à la fois médiévale, victorienne et steampunk, les amateurs d’infiltration seront comblés. On commence avec une cinématique en “animé”, très jolie de surcroît ! Histoire de vous plonger dans le scénario.

Vous incarnez Arthur Artorias, l'unique survivant d'un massacre qui a ravagé votre famille et l'a effacée des livres d'histoire. Présumé mort, vous émergez d'un exil de 8 ans, pour vous venger mais vous devez rester dans l'ombre. Ça tombe bien c’est hiver et il n’y a pas beaucoup de lumière ! Le protagoniste encapuchonné rappelle Assassin's Creed, mais rassurez-vous, Arthur a son propre style. L'histoire principale est linéaire, mais pleine de rebondissements. Impossible de vous lasser.

En vue isométrique, le tutoriel est très bien expliqué, et le gameplay réjouissant. Armé d'une cape et d'une dague, Arthur peut voler les gardes, crocheter les serrures et grimper (dans une certaine mesure). Au fur et à mesure que les événements progressent, de nouveaux outils peuvent être fabriqués pour faciliter votre périple meurtrier.

Notre coup de cœur c’est la partie “crafting” du titre : votre but sera de façonner des flèches. Chacune ayant un rôle différent. Les flèches munies d'une corde permettent d’escalader certaines corniches, les flèches à pointe émoussée détruisent les barricades… etc. Dans Winter Ember, votre arc est la clef pour résoudre presque toutes les énigmes du jeu, mais à vous de trouver de quelle manière. Le jeu ne vous dit pas ce que vous devez faire.

Comme on peut s'y attendre, tous les types de flèches ne sont pas disponibles immédiatement. Heuresusement certaines peuvent être achetées dans les boutiques du marché noir. C'est là que le pillage entre en jeu.

Arthur peut voler des objets, soit sous ses yeux, soit en crochetant des coffres. Objets qui peuvent être revendus, ce qui alimente ses activités criminelles.

On a adoré : L'exploration qui est réellement gratifiante, avec plein de petits trucs à découvrir au fil des parties : des passages secrets, des coffres à ouvrir en ayant obtenu leur code auparavant, plein de baraques à aller vider sur la map et plusieurs fins disponibles en fonction de vos choix dans l'aventure.

Mais attention à ne pas vous faire remarquer, car à l’épée notre héros n’est pas une flèche ! Pire encore, si vous êtes blessé lors des escarmouches, vous allez saigner. C'est un problème, car vos ennemis suivent le sang et pour rester furtif ce ne sera pas une mince affaire.

Pour vous aider : Les gardes n'ont pas tendance à fouiller les zones sombres, ce qui implique un élément stratégique. Si vous entrez dans une pièce, éteignez toutes les bougies pour vous faufiler jusqu'à un garde, puis cachez son corps dans l’obscurité. Et le tour est joué !

On a adoré ce jeu, destiné aux adultes, qui devrait combler les amateurs d’infiltration et de meurtres discrets.