Syberia : The World Before

Vingt ans après le premier épisode, la fin des aventures de Kate Walker et de son fidèle compagnon Oscar. Dernière œuvre signée de la plume du regretté Benoît Sokal, Syberia The World Before permet de retrouver le charme époustouflant de cette licence phare du point & click. Le jeu est un voyage entre les continents et entre les époques. C'est toujours aussi beau et poignant. INCONTOURNABLE !

Syberia c’est tout un monde et tous ceux qui y ont plongé ont eu du mal à s’en sortir. On vous invite donc à venir découvrir la fin de cette saga cultissime, débutée il y a 20 ans.

Syberia The World Before est la suite directe des trois premiers opus mais pas besoin de connaître l’histoire de Kate pour comprendre les tenants et les aboutissants de ce quatrième épisode.

On a aimé : que Microids ai mis à la disposition de ceux qui n'ont pas joué les autres titres, un récapitulatif dans le menu du jeu.

On vous conseille d'ailleurs de passer par là, car il est impératif de prendre connaissance des événements passés pour mieux comprendre le récit ainsi que la psychologie de l’héroïne : Kate.

On a adoré : Les décors plus oniriques les uns que les autres. La ville de Vaghen rappelle celle de Valadilen et plonge immédiatement le joueur dans une ambiance hors du commun dotée d'une touche de fantaisie avec ses automates. Tout l’univers de Benoit Sokal est là, 20 après, avec les progrès techniques qui vont avec. On n’est pas ici dans un jeu d’action mais dans un jeu d’ambiance.

Mais quelle merveille !

Cette fois vous n’allez pas uniquement suivre Kate, mais aussi une jeune fille du passé : Dana. Votre aventure se déroulera donc sur plusieurs lignes temporelles, et vous devrez alterner manuellement entre le contrôle de Dana et celui de Kate, en gardant l'œil bien ouvert car observer certains lieux à une époque permet de progresser dans l'autre.

Le jeu est un peu plus sombre que ses prédécesseurs de part les thèmes abordés : La mort, les remords, l'amour perdu, la résistance face au fascisme, heureusement l'humour est bien présent grâce à l'inimitable Oscar, qui revient sous une forme inattendue !

Côté jouabilité, Syberia 4 se manipule à la perfection : tout se fait exclusivement à la souris, dans le pur style point & click.

La prise en main est immédiate même pour des gamers du dimanche. Les énigmes n’ont rien d'alambiqué. Les inventaires réduits. La plupart du temps, toute la solution tient à la découverte d'un élément, rarement bien éloigné, et toujours clairement lié au mécanisme en question. Au besoin, une aide intégrée donne des indices.

En prime : La musique est magnifique, enregistrée dans la capitale hongroise avec le Budapest Film Symphony Orchestra, sous la baguette du compositeur Inon Zur, qui a participé à tous les jeux Syberia depuis le 2. Les parties au piano sont assurées par la talentueuse pianiste Emily Bear, à peine plus âgée que la jeune Dana. La bande son, à elle seule, vaut le détour !

Syberia The World Before est une magnifique conclusion à la saga de Benoît Sokal. Avec une direction artistique sublime, une histoire poignante et des énigmes à la portée de tous, le titre est désormais l'un des monuments du point & click.

Une merveille !