Empire of Sin

Glissez-vous dans la peau de l'un de quatorze chefs de la mafia réels ou inspirés de l'histoire, comme Al Capone, Stephanie St. Clair ou Goldie Garneau, puis recrutez une bande de voyous, bâtissez et gérez votre empire criminel, et défendez votre territoire contre les gangs rivaux. C'est à vous d'arnaquer, de charmer et d'intimider pour atteindre le sommet...

Voici un OVNI dans l’univers des jeux vidéo. À la fois jeu de gestion et jeu de combat et de stratégie au tour par tour, Empire of Sin est signé John Romero, la papa de “Doom”, l’homme qui a révolutionné le FPS. Une référence.

On vous prévient tout de suite le jeu débute sur les chapeaux de roues, par le choix du boss que l'on souhaite incarner. Il y en a une quinzaine en tout, y compris le véritable Al Capone, himself !

Ces personnages sont tous très différents les uns des autres, que ce soit en matière d'âge, de genre (eh oui, il y a de très méchantes mafiosa !), de nationalité, de bonus de gameplay et, surtout, de capacité spéciale.

Réfléchissez bien avant d’en sélectionner un, car ce choix aura une sacrée influence sur le déroulement des combats à venir. Ainsi, Mabel Riley dispose d'un tir qui ricoche sur plusieurs cibles, Elvira Duarte peut envoûter un ennemi pour qu'il se retourne contre ses collègues, Al Capone tire des rafales de balles, Angelo Genna est un lanceur de couteaux hors pair et Sai Wing Mock utilise des bombes empoisonnées.

Une fois que vous aurez choisi, vous démarrez une séquence de dialogues avec choix de répliques à la clef (le jeu est sous titré en français).
Votre objectif est évidemment de régner en maître incontesté sur Chicago en contrôlant tripot, casino, bars, maisons closes et j’en passe.

Nous vous conseillons alors d’opter pour le didacticiel car le jeu est si complet qu’on est vite perdu au début.

Vous rencontrerez alors un autre chef de gang et aurez le choix entre 3 options : soit le menacer (mais il vous déclarera la guerre plus tard), soit lui déclarer directement la guerre, soit négocier avec lui.

Le système de diplomatie est malin et bien pensé. Les nombreuses mises à jour lancées depuis sa sortie proposent un vrai jeu complet. Vous pourrez ainsi contrôler votre personnage dans les rues (ou dans les bâtiments) de Chicago avec un angle de caméra isométrique ou simplement jouer à partir de la carte du monde.

L’aspect gestion.
Le nerf de la guerre pendant la prohibition c’était l’alcool. Il vous faudra donc contrôler des brasseries afin d’abreuver vos différents établissements : des bars, des bordels et des casinos clandestins tout en vous débarrassant des autres gangs et de la police.

L’aspect combat
Il y a de nombreux combats dans le jeu ; pour assiéger un commerce que vous convoitez, pour éliminer des ennemis, pour vous débarrasser des “Incorruptibles” flics... Bien que les combats, au tour par tour, soient relativement simples, sauvegardez avant chacun d’entre eux, n'oubliez pas de vous soigner avant et après chaque combat et surtout utilisez les armes secondaires, plus efficaces que les fusils à pompe et qui permettent de tirer même si vous devez recharger votre arme principale.

Comptez une vingtaine d’heures de jeu pour finir une partie avec l’un des mafieux proposé au départ. Comme ils sont 15, faites vos comptes…

Dans la réalité, Al Capone contrôlait 161 bars clandestins et 150 tripots à travers la ville. Vous avez donc de quoi faire !