Beholder 2

La suite de Beholder. Cette fois l'histoire se déroule après les événements du premier volet avec un nouveau personnage principal. Ici, pas de concierge, mais un jeune employé de bureau qui démarre une carrière au siège du pouvoir, en bas de l’échelle. Il veut grimper dans la hiérarchie pour découvrir la vérité sur la mort de son père. A vous de choisir comment, en collaborant ou en résistant...

Plus qu’une suite, voici une toute autre histoire qui se déroule dans le même pays totalitaire que celui des premiers opus. Un monde très inspiré par celui de “1984” et développé par Warm Lamp Games, un studio indépendant venu tout droit de Sibérie (où on s’y connaît en matière de Goulag !).

Cette fois vous n’êtes plus un concierge chargé d’espionner les locataires de votre immeuble. Vous allez incarner Evan, tout nouvel employé au Ministère (avec un grand M), qui d'après la lettre que son père a laissé avant sa mort, a une mission à accomplir : terminer un projet secret, le projet “Heimdall”.

Gratte papiers débutant votre carrière au siège du pouvoir, tout en bas de l’échelle, vous allez vite devoir progresser dans la hiérarchie, pour découvrir la vérité derrière la mort de votre papa et sur son étrange projet.

Et là, tous les moyens sont bons : à vous de choisir de la jouer “mouton” au service du Régime, ou résistant infiltré. De toute manière, il vous faudra déterrer tous les petits secrets de vos collègues…

Car ici, c'est votre moralité qui est en jeu : peut-on survivre en restant un honnête homme dans la société de Beholder ? Là est la question. Et c’est là toute la puissance de Beholder 2.

Ce jeu peut révéler vos pires instincts !

Le jeu est basé sur une succession de quêtes de plus en plus ardues. Et il vous faudra parfois sacrifier un collègue sympa (quitte à le pousser au suicide) pour avancer.

Au niveau du gameplay, on alterne entre dialogues/choix/conséquences et de la gestion. Le scénario est bien ficelé, la trame principale est mystérieuse, et certains arcs sont vraiment passionnants et stressants.

Dans une journée, vous avez 9 heures d’activité à répartir comme bon vous semble et contrairement à l’épisode 1, ici le temps ne s’écoule pas en continu, à vous de gérer vos actions pour qu’il ne passe pas trop vite.

Par exemple, travailler au rez-de-chaussée vous fera perdre 2 heures, fouiller dans un chariot de papier vous coutera un quart d’heure, lire un livre pour acquérir de nouvelles compétences laisseront s’écouler une bonne heure. La gestion de ce temps est primordiale. Ensuite, il vous faudra beaucoup d’argent pour parvenir à vos fins. Que ce soit pour soudoyer les gardes ou pour acheter le silence de certains. Il ne faudra donc pas oublier de travailler ne serait-ce que pour payer vos factures, au risque de disparaître dans une prison du Régime dont personne n’est jamais revenu..

Bref, un jeu à conseiller aux fans de narration, de gestion, d'intrigue, d'univers dystopiques très sombres et qui n'ont pas peur de se transformer en traître, le soir venu.

Notre conseil : Créez une nouvelle sauvegarde au moins une fois par jour pour éviter de vous retrouver bloqué et devoir tout recommencer.

Attention, contrairement aux autres opus, le jeu n’a pas été traduit dans la langue de Molière.